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La maladie des 3G

« Si t’es pas chic choc alors t’es chèque Y a pas mec qui soit chic choc et chèque Les meufs ne se cassent pas la tête, elles font leur calcul pour le pécule, elles ne reculent pas mais spéculent. »

[audio:https://lacoquette.mondoblog.org/files/2011/02/sexpeculation.mp3|titles=sexpeculation] Kaar Kaas Sonn, le rappeur tchadien, aura tout dit dans son tube Sexpécualtion. Pour dénoncer ce que moi j’appelle la maladie des 3G (entendez trois gars). A Bangui, ce phénomène connaît un tel essor qu’on ne sait plus qui aime vraiment. Je vous offre une porte ouverte au royaume des 3G. Comprenez que je ne parle pas du 3G comme étant celui de la technologie réseau informatique ou Telecom.

La maladie des « trois gars » ne remonte pas d’aujourd’hui dans la capitale centrafricaine. Comme les NTIC, elle s’est vite développé et répandu dans la capitale en passant du phénomène « Chique, chèque, Choque » pour arriver aux « 3G », une version plus pointue. Tout a l’aire d’une histoire de coeur normal, même les yeux ne trompe pas tellement le self-contrôle est à un top niveau. Les gos de Bangui savent bien jouer le jeu, elles font croire à chacun des 3G qu’ils sont les vrais élus. Tout se passe en ciblant les domaines de compétence, car il faut un bon sapeur (chique), un bon faroteur (chèque) et un bon petit pompier qui sait bien faire la chose (choque). Là c’est la logique que voulait le phénomène CCC (Chique, chèque, choque) mais aujourd’hui la donne a changé avec le développement rapide des choses. Une fille de Bangui ne dira jamais « non » à un gars tant qu’elle sait ce que ce dernier pourrait toujours faire pour elle. « Pousseur », « Lavadeur » (désigne blanchisseur en français made in Centrafrique!), Haut dignitaire du pays tout le monde est accepté à goûter la chose en apportant sa modeste contribution. T’es pousseur, c’est que tu peux aider à déménager un jour, t’es lavadeur, les fringues de Mlle sont toujours bien propres ainsi de suite. On peut donc constater que les filles se laissent aller à cette « technologie » par besoin de survie ou soit par désir d’élever leur niveau de vie. Vu la difficile condition économique que vit la Centrafrique, tous les coups sont permis.

De toutes les manières, cette technologie n’aide pas la RCA qui occupe la 1ère place en Afrique Centrale et la 10ème dans le monde avec 15,5% de taux de prévalence du VHIH/SIDA, à revoir en baisse son taux de malades. En attendant les filles de Bangui continuent leur combinaison odieuse où les hommes sont comme des chevaux !

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Auteur·e

assaaz

Commentaires

Boukari Ouédraogo
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Toi tu es quoi dans tout ça?

@legeekdusud
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Je suis peut être un des 3G! :)