Paix sur toi frère djihadiste d’ici et d’ailleurs. Je t’écris ce vendredi pour te faire part de mon indignation. Je ne sais pas si je pourrais avoir le courage de tenir ce discours, face à toi, des bombes entre tes mains. Néanmoins, ici sur mon blog, je peux garder la tête froide et te dire directement ce que je pense de tes actes. J’utiliserais la même méthode que François Hollande, ton compagnon de l’Adrar des Ifoghas, au Mali. Non, je n’emploierais pas son option militaire. Mais je ferais comme lui au cours du débat télévisé de l’entre-deux-tours face à Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2012, lors de la présidentielle de la même année. J’utiliserais un syntagme répété dans une anaphore. Te souviens-tu du « Moi Président… » de François Hollande ?
Moi djihadiste, je lutterais pour un monde plus juste. J’aurais pour religion l’Islam et pour modèle le prophète Muhammad (paix et bénédiction d’Allah sur lui).
Moi djihadiste, je ne tuerais pas des innocents, ni des personnes sans défense. Je ne mènerais pas de vengeances aveugles et je m’efforcerais à maîtriser ma colère. Le prophète Muhammad (paix et bénédiction d’Allah sur lui) disait : « Ne te mets pas en colère. » [Hadith sahih – Ahmad]
Moi djihadiste, je ne ferais pas du commerce contredisant les règles de l’islam et je me souviendrais de l’Ayat qui dit : « Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction». N’est-ce pas vrai Mr. Marlboro ?
Moi djihadiste, je ne déroberais pas 200 filles à leurs parents.
Moi djihadiste, je ne me suiciderais pas, car L’islam interdit le suicide, il n’est pas permis au croyant musulman de porter atteinte à son corps.
Moi djihadiste, je respecterais les cinq piliers de l’islam qui sont la profession de foi, les 5 prières quotidiennes, le jeûne du mois du Ramadan, le Hadj et la Zakat.
Moi djihadiste, je n’imposerais pas ma foi aux autres, je les inviterais amicalement à embrasser l’islam. Nulle contrainte en religion (Baqarah, 256).
Moi djihadiste, je blâmerais le mal et je recommanderais le bien.
Moi djihadiste, je ne sèmerais pas la désolation dans mon entourage.
Moi djihadiste, je ferais en sorte que ma présence sur terre puisse être mise au service de la bienfaisance.
Moi djihadiste, je ne violerais pas les femmes, je m’éloignerais de la fornication.
Moi djihadiste, je combattrais pour la justice et l’équité, dans sa juste valeur. Je n‘accepterais pas de me faire qualifier de kamikaze, ni de terroriste.
Moi djihadiste, j’entretiendrais les rapports de bon voisinage enseignés par le prophète Muhammad. J’aimerais mon prochain comme moi-même, car si un homme n’est pas mon frère dans la religion, il l’est dans l’humanité.
Moi djihadiste, je resterais tout d’abord un homme.
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