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Tchadiens indignez-vous, indignez-vous de ces policiers inhumains !

Les images étaient choquantes. Un groupe, visiblement, des jeunes lycéens se faisait humilier par la GMIP (Groupement Mobil d’Intervention de la Police), l’unité spéciale de la police tchadienne. Sur youtube, la vidéo lancée par le blogueur tchadien Acheick Djarma montre les atrocités infligées par cette police aux jeunes lycéens a fait plus de 74.000 vues en moins de trois jours, suscitant l’émoi au sein de l’opinion national et international. La réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre et elle était contradictoire selon que tel ou tel autre ministre prenait la parole.

Depuis deux semaines, la capitale tchadienne est perturbée par de mouvement de contestations lancé par des lycéens. A l’origine, une décision imposant le port des casques aux motocyclistes. Les arguments avancés contre cette décision sont la flambé des prix des casques, la chaleur, et les risques de contamination. La manifestation est arrivée à son point culminant le 09-03-15, où les lycéens se sont mobilisé par SMS pour un grand mouvement afin de contraindre le gouvernement de revenir sur sa décision. La réaction des forces de l’ordre a été disproportionnée. Les quartiers Ardep-djoumal, Kabalaye et Moursal se sont vu quadrillé par la police qui a lancé à tout vent des bombes lacrymogènes, arrêté des lycéens et aurait même tiré à balle réelle. Bilan : un mort (un jeune étudiant en Droit, Hassan Daoud), de nombreux blessés et un bus universitaire incendié. Plusieurs associations et organisations de lutte pour les droits de l’homme avait déjà dénoncé dès le lendemain des manifestations, le mauvais traitement infligé par la police aux lycéens et étudiants ainsi que des arrestations massives. Des allégations réfutées par la police qui dénonce des agressions subites par ses agents en mission. Deux jours plus tard, des séquences vidéos ont fait le tour d’Internet montrant des policiers en treillis – avec l’uniforme du GMIP – maltraitant des élèves torses nus arrêtés lors de la manifestation, les obligeant à se rouler dans le sable avant de leur donner des coups de fouet. Désormais, il y a très peu d’échappatoires pour le gouvernement, qui n’a autre issu que de réparer les préjudices causé en sanctionnant avec la dernière énergie des homme censé protéger leurs concitoyens mais qui malheureusement les séquestrent au besoin. Etant témoin des fait, l’opinion internationale et le peuple tchadien en premier, doit veiller à ce que toute la lumière soit faîte sur cette situation pour que justice soit rendu.

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Auteur·e

assaaz

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