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Facebook et les jeunes Banguissois

L'héroïne numérique

L'héroïne numérique

Ils sont plus d’un demi millier sur le réseau social qui tend à être un web dans le web. Ils, c’est sont ces jeunes Banguissois devenus accro à l’héroïne numérique, facebook. A Bangui, le phénomène facebook  connaît une fulgurante montée en puissance depuis ces derniers mois, au point où ne pas être un jeune branché Banguissois voudrais dire ne pas avoir de profil facebook. Plusieurs groupes se crée sur le réseau : « Pour ceux qui aime Bangui », « Bangui la coquette », « Nouvelle Centrafrique »…, et j’en passe, constituent les petits coins où les jeunes Banguissois d’ici et d’ailleurs se regroupent. Vu les multiples possibilités d’échanges que facebook offre, les jeunes en profite naturellement pour se faire de nouveaux amis, retrouver les vieux amis, maintenir le contact, et aussi draguer. La plus part des rencontres amoureuses de jeunes branchés Banguissois est fait par le biais de facebook. Ces jeunes ne s’arrêtent pas là, ils ont réussis à mêler leur vraie vie à la virtuelle, en publiant leur différente humeur sur les murs tout en les bombardant de commentaires.

C’est la ruée vers l’acquisition des téléphones dernier cri avec GPRS et de clés USB modem que certains opérateurs téléphoniques de la place propose à de prix raisonnables, contre une bande passante qui laisse à désiré, mais l’essentiel est d’avoir facebook à la maison. L’abus est à un tel point que facebook désigne Internet, un peu exactement comme pour le web. Les Jeunes Millionnaires, les Gbakos, les Jazzeurs… sont les différentes cliques d’amis que facebook a su donné à Bangui virtuellement puis physiquement.

Les politiques centrafricains comme ceux d’ailleurs se sont aussi accaparé de cette situation, face à cette jeunesse qui ne profite que du côté communicationnel de facebook. Ainsi les politiciens tel Martin ZIGUELE, Marie Reine HASSEN, François BOZIZE, Ange Felix PATASSE, bref tous les grands gabarits ont leur profil facebook. Pour vous, j’en ferais un article spécial très prochainement.

Ce qui pourrait être atroce aux mœurs centrafricaines est que même les plus âgés ont finis par se mettre à la danse, entraîné par la masse la plus imposante (la jeunesse), et du coup une mixité d’âges se crée. Les jeunes draguent les vieux et vis versa on assiste aux phénomènes mother (un jeune homme qui sort une femme plus âgée) et ampère (une jeune fille qui sort un homme plus âgé). Bal de match.

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Auteur·e

assaaz

Commentaires

Boukari Ouédraogo
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C'est la fin de l'article qui est décevante. Je pense que ces technolgies doivent être utilisées à bon escient. Se draguer sur le net, cela ne fais pas serieux mais chacun est libre

@legeekdusud
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@Ouédraogo, je pense que c'est là le danger avec les NTICs. De la dépendance à la dépravation qu'ils créent, on peut dire qu'ils apportent des aspects beaucoup plus positifs quand on sait vraiment s'en servir. Mondoblog est une bonne illustration de positivisme des NTICs. Mais comme tu la dis, chacun est libre.