@legeekdusud

Mariage hebdo

A mes amis je confis toujours qu’à Bangui si une maison de presse avait l’idée de mettre en place un journal dénommé « Mariage Hebdo », il ne serait jamais à court d’informations à publier. Tous les vendredis et Samedis, des embouteillages accompagnés de you-you de femmes se créent au croisement du PK0 menant à la mairie de Bangui. X et Y se marient.

A Bangui, se présenter devant M. le maire pour se mettre des alliances est devenu un effet de mode, presque même un jeu auquel se prêtent bon nombre d’amoureux. Ce fait est devenu à la mode à tel point que même les vieux couples qui ont oubliés de le faire se mettent à jour. L’événement est célébré en grande pompe et la contribution financière et ou matériel des parents, amis et connaissances est de rigueur. Le programme est quasi le même. Mairie, église puis dans la soirée un cocktail dans l’un des bars, restaurant, ou même hôtel (pour les nantis) de Bangui. Les réjouissances sont grandioses, on mange, on danse, on crie de joie. En même temps d’autres se séduisent, se draguent et calent des rendez-vous galant sur le champ.

Les dépenses couvrant les cérémonies de mariages sont colossales. Ils peuvent être même équivalent à plus d’une année d’économie de Monsieur. Les festins peuvent durer plusieurs jours et le gaspillage est au rendez-vous, juste par m’as-tu vu. Les parents se cousent des uniformes, et on peut distinguer qui est neveux, qui est gendre, qui est ami, bref qui est qui. Après les festins, le couple est abandonné à lui même, bravant le meilleur et le pire en attendant de boire de l’eau et manger l’amour. C’est ainsi que se veut la tradition de cette mode en vogue à Bangui pour ne pas dire au pays de Boganda.

Samedi dernier, à l’heure où je bouclais cet article, quelqu’un m’a soufflé à l’oreille que quinze mariages se célèbrent dans Bangui et qu’une haute autorité de la république en fait aussi parti. Embouteillage assuré.


Le téléphone portable en Centrafrique : qu’en est il de son utilisation ?

Absent de Bangui depuis quelques semaines pour des raisons professionnelles je n’ai pu publié de post comme il se devait. Vous êtes sûrement restés assoiffer des nouvelles venant de la charmante capitale bantou. Qu’à cela ne tienne, je reviens en force avec une analyse sur l’utilisation du téléphone portable en Centrafrique. Je me suis basé sur des documents et les comportements des banguissois, ceux là avec qui je partage la même ville.

Rarement éteint, toujours à portée de main, regardé et consulté à tout moment de la journée, le téléphone portable est entré dans la vie des centrafricains en 1996, avec la libéralisation de ce secteur. Depuis les choses ont continuées à évoluer et en 2007, le paysage des télécommunications en RCA s’accroît avec l’entrée d’un quatrième opérateur dans ce secteur. La concurrence est accentuée, favorisant ainsi une forte croissance du nombre d’abonnés ainsi que le développement de nouveaux services. Le nombre des abonnés aux réseaux de téléphonie mobile en Centrafrique est allé de 24 000 abonnés en 2000, pour se tabler à plus d’un million cette année. Il importe de se pencher sur les comportements sociaux que génère ce dispositif de communication, notamment la relation entre chaque utilisateur. Nombreuses sont les recoins à explorer tellement la diversité des usages est patente (objet de luxe, personnel ou partagé, usage exclusif ou mixte, usage par tendance ou quête de facilité de communication…) Mon analyse consistera à comprendre : quelle est la perception qu’ont les utilisateurs eux même ont de l’usage du téléphone portable ? Comment se construit la norme d’usage ? Quels sont les comportements que génère l’usage des téléphones portables ?

Le téléphone portable dans la vie des centrafricains : tendance ou coût abordable ?

Comme partout en Afrique, le téléphone portable est entré dans la vie des populations centrafricaines, il est présent même dans les ménages les plus démunis favorisant une source de dépense de plus. Dans la plus part des cas on ne sait même plus comment le téléphone a atterrit dans le foyer. Yousouf, chef d’un foyer de quatre enfants dit : « C’est comme une deuxième épouse Trois, quatre ans ? Je ne sais même plus quand je l’ai eu… bon mais comme tout le monde l’avait je l’ai aussi eu… ». Evidemment il n’est pas le seul est à être dans la même situation. Moi au moins je sais quand et comment je l’ai eu, me disais je face à Youssef. Pour une petite histoire au lecteur, c’était en 2005, un nouvel opérateur venait de déployer ses services et vendait une puce avec 3000 Fcfa de crédit à 3000Fcfa de crédit. C’est du « gratos » disait on à l’époque. Un cellulaire, une puce et 500Fcfa de recharge à 4900Fcfa c’est le slogan des opérateurs de téléphonie mobile en Centrafrique. Entre tendance et coût d’acquisition très abordable, le téléphone portable est entré dans la vie des centrafricains au point de devenir une partie de leur chaire.

Qui fait quoi avec son téléphone ?

« Je fais ce que je veux avec mon téléphone » dixit ma petite amie quand je lui parle de certains de ses appels suspects. Aussi varié que les modes d’acquisition, l’usage du téléphone portable en Centrafrique varie selon les catégories sociales et d’âges. La question de l’usage est fortement complexe. Chaque usager à une perception différente, ce qui mène à la constitution de groupes que la plupart d’études quantitatives ont tendance à assimiler à des consommateurs. Les agents économiques centrafricains ont trouvé dans le téléphone portable un moyen facile de communiquer et peuvent faire des transactions financière sans se déplacer. El Hadj Abdoulaye, grossiste du KM5 me confit qu’il n’a pas besoin de se trop faire de gymnastique pour s’approvisionner, juste un coup de fil suffit. Pour les parents qui ont la gentillesse d’offrir un portable (voici une des dénominations par abus du téléphone portable, quand on ne vous l’appelle pas appareil, « Ngou komba » ou «kalamba » [ici pour désigner les téléphone promotionnels très moins cher]) à leur enfant, il constitue pour eux un moyen de gestion à distance mais surtout de contrôle du jeune. Il permet de savoir rapidement où il se trouve, ce qu’il fait et surtout de le rappeler à l’ordre s’il est en retard. Si cela est accepté dans le milieu jeune, c’est qu’en retour, il a l’avantage de l’utiliser comme élément de réassurance. Entre jeune, le téléphone portable est un moyen d’accès direct à son réseau amical. D’autre part, il y a des centrafricains « malins » qui utilisent le téléphone portable pour entrer facilement en contact avec des personnes ayant un niveau social plus élevé, des dignitaires, des personnes plus âgées (pour les jeunes)… sans passer par le « protocole ».

Les normes d’usage

Les bipeurs, les bipés, les amateurs de texto… les catégories d’usagers dépendent de l’âge, de la catégorie sociale et du niveau d’instruction. Ici, la plupart de jeunes avouent dépenser la quasi-totalité de leurs crédits en SMS. D’autant qu’ils peuvent se dialoguer, en répondant successivement un nombre interminable de fois. Les personnes ayant un niveau social en deçà de la moyenne se communiquent ou communiquent avec les autres par des bips. « Un bip c’est pour dire que j’arrive vers toi, deux bips c’est pour connaître la position d’un tel » témoigne un amateur de bip. Naturellement on ne bipe que celui qui peut rappeler.

Avec la concurrence, les opérateurs téléphoniques lancent plusieurs fois au cours de l’année des ventes promotionnelles de téléphone portable. A Bangui on vit chaque mois, chaque semaine, chaque jour ces ventes au détriment des petits détaillants en accessoire multimédia. Sur ce point il n’ y a quasiment pas de catégorie, jeunes, adultes, riches, pauvres se ruent sur les téléphones moins chers qui ont finis par se présenter comme étant des objets tendances. Vu la profusion des « kalamba », le téléphone n’est plus un luxe en Centrafrique à tel point que celui qui n’en dispose pas est perçu comme étant un handicapé.

Quels sont les comportements que génère l’usage des téléphones portables ?

Le premier fait notoire qu’a introduit le téléphone portable en Centrafrique est d’abord le maintien permanent des liens. Le fait de contacter autrui relève de la spontanéité, du désir, de l’impulsion et ne saurait attendre. D’autre part il permet une ouverture d’esprit. Au téléphone les gens arrivent mieux à n’importe quel moment extérioriser ses émotions sans contrainte sociale, tout dire, même des bêtises, des choses sans importance, se raconter des mensonges, exprimer des mots doux… Pour certains le fait qu’on de recevoir un coup de fil dénote d’une marque d’attention (on pense à lui). Tous ces sentiments ont participé à la création de nouveaux codes sociaux en Centrafrique.

Conclusion

Il convient de prendre en compte qu’en Centrafrique, le téléphone portable constitue pour la plupart des parents un outil de contrôle parental. La légitimité de l’usage des téléphones portables en Centrafrique se construit à travers la nécessité d’entretenir l’unité familiale et le besoin de réassurance. Pour les commerçants et autres affairistes, il constitue une buée d’oxygène, car il permet à ces derniers d’économiser en terme de finance et de temps. Certains des usagers embarqués par tendance ou par désir de se montrer capable ne peuvent se passer de leur portable malgré le coût de consommation inflationniste, mais ces usagers n’hésitent pas de s’asseoir sur leur panique.


(Pré)Campagne Electorale à l’américaine

Comme ceux des dernières présidentielles américaines, les aspirants à la prochaine location du palais de la Renaissance investissent les réseaux sociaux sur Internet, facebook en particulier. Se rendant compte du grand nombre de potentiels électeurs centrafricains présents sur facebook, Banguissois en majeurs partie, les candidats aux élections présidentiel de Janvier 2011 ont jugés utiles de battre campagne sur le web.

Facebook est pris à l’assaut par les politiques centrafricains, et les murs de leurs profils sont transformés en véritable livre de slogan, qui scande beaucoup plus des messages de paix et d’unité nationale, s’ils ne sont pas orientés vers la jeunesse. Les plus belles photos des candidats sont mis sur leurs profils et chacun veut se faire le plus d’amis possible afin d’optimiser sa visibilité. D’autres plus créatifs ont même créé des pages au lieu de simple profil, maximisant ainsi le fait d’avoir plus de fans. Ce qui peut augmenter leurs popularités. Sur les profils chacun se fait une biographie aussi noble que possible.

Le grand problème est qu’on ne peut savoir qui est qui derrière chaque profil, car il y’a de fois un candidat avec deux voir trois profil facebook à la fois, sans qu’il y ait de concordance entre eux. On peut être doublement ami sur facebook avec un même politicien, mais qui tient des discours différent sur les différents profils. Il y a aussi le fait que ces aspirants au Palais de la Renaissance ne s’envoient pas de demande d’amis entre eux, refusant ainsi d’être ami. Ce qui n’est guère surprenant. Mais la grande interrogation à Bangui est de savoir qui se cache derrière chaque profil facebook de nos différents candidat à la maison blanche…, le Palais de la Renaissance j’allais écrire.  Campagne sur Social Networking quand tu nous tiens !


L’amour à moindre coût

L'amour à moindre coûtDepuis quelques mois, il est possible au plus défavorisé des Banguissois de prendre tout son temps pour dire à sa dulcinée « je t’aime ». Ce qui est aussi faisable pour la Banguissoise. Cette grâce nous (Banguissois) la  devons aux opérateurs téléphoniques de la place. Pour la plupart d’entre eux, les choses commencent de 20h à 08h. On peut voir sur les différents panneaux publicitaires « de 20h à 08h, L’amour Kétté nguéré (L’amour moins cher, en sango) », « Prenez votre temps et dîtes lui je t’aime de 20h à 08h »… Dans les conférences de presse les représentants de ces sociétés de téléphonie mobile disent vouloir banaliser le téléphone en Centrafrique, mais tout laisse à donner l’impression qu’ils le font en poussant les centrafricains ou du moins les Banguissois à être romantique. Le soir venu, qui des jeunes s’enferment dans sa chambre, soit se met à l’abri des bruits pour communiquer avec son âme sœur et lui dire « je t’aime » tout en prenant son temps, pour ceux qui ont activés l’option appel. D’autres toute la journée malmène les touches de leurs téléphones s’efforçant d’envoyer le texto le plus doux de Bangui à son cœur car c’est moins cher ou presque gratuit l’option SMS. Toutes les attentions sont orientés vers les sonneries ou vibrations de téléphones, car tellement c’est moins cher, Roméo ou Juliette peut appeler à tout moment et pour rien au monde il ne faut le ou la décevoir. Si un de ce jour, à Bangui vous apercevez un jeune homme ou une jeune fille les casques à l’oreille entrain de dialoguer tout seul en marchant, ne vous dîtes pas que c’est une folie qui débute mais c’est l’amour à la folie. Ainsi va l’amour à moindre coût à Bangui.


Facebook et les jeunes Banguissois

L'héroïne numérique

L'héroïne numérique

Ils sont plus d’un demi millier sur le réseau social qui tend à être un web dans le web. Ils, c’est sont ces jeunes Banguissois devenus accro à l’héroïne numérique, facebook. A Bangui, le phénomène facebook  connaît une fulgurante montée en puissance depuis ces derniers mois, au point où ne pas être un jeune branché Banguissois voudrais dire ne pas avoir de profil facebook. Plusieurs groupes se crée sur le réseau : « Pour ceux qui aime Bangui », « Bangui la coquette », « Nouvelle Centrafrique »…, et j’en passe, constituent les petits coins où les jeunes Banguissois d’ici et d’ailleurs se regroupent. Vu les multiples possibilités d’échanges que facebook offre, les jeunes en profite naturellement pour se faire de nouveaux amis, retrouver les vieux amis, maintenir le contact, et aussi draguer. La plus part des rencontres amoureuses de jeunes branchés Banguissois est fait par le biais de facebook. Ces jeunes ne s’arrêtent pas là, ils ont réussis à mêler leur vraie vie à la virtuelle, en publiant leur différente humeur sur les murs tout en les bombardant de commentaires.

C’est la ruée vers l’acquisition des téléphones dernier cri avec GPRS et de clés USB modem que certains opérateurs téléphoniques de la place propose à de prix raisonnables, contre une bande passante qui laisse à désiré, mais l’essentiel est d’avoir facebook à la maison. L’abus est à un tel point que facebook désigne Internet, un peu exactement comme pour le web. Les Jeunes Millionnaires, les Gbakos, les Jazzeurs… sont les différentes cliques d’amis que facebook a su donné à Bangui virtuellement puis physiquement.

Les politiques centrafricains comme ceux d’ailleurs se sont aussi accaparé de cette situation, face à cette jeunesse qui ne profite que du côté communicationnel de facebook. Ainsi les politiciens tel Martin ZIGUELE, Marie Reine HASSEN, François BOZIZE, Ange Felix PATASSE, bref tous les grands gabarits ont leur profil facebook. Pour vous, j’en ferais un article spécial très prochainement.

Ce qui pourrait être atroce aux mœurs centrafricaines est que même les plus âgés ont finis par se mettre à la danse, entraîné par la masse la plus imposante (la jeunesse), et du coup une mixité d’âges se crée. Les jeunes draguent les vieux et vis versa on assiste aux phénomènes mother (un jeune homme qui sort une femme plus âgée) et ampère (une jeune fille qui sort un homme plus âgé). Bal de match.


A Bangui on ne sait plus à quel saint se vouer

Source image: https://kanga-nga-photo.blogspot.com

Eglise de la foi vivante, église de la foi profonde, église de la foi renouvelée… tels des champignons, apparaissent des pancartes au jour le jour, donnant naissance à de nouvelles églises qui se veulent plus saintes les unes des autres. Ainsi, des maisons d’habitations sont transformées à la hâte en églises, des édifices abandonnés ou en ruine sont érigées en temple. Ça et là, les nouveaux lieux de culte ne cessent d’augmenter chaque jour que le bon Dieu fait, donnant l’impression que chaque parcelle de Bangui a son église.

La nuit tombée, de véritables tapages nocturnes s’organisent dans ces lieux de cultes. Chants, battements de mains ou de tam-tams occasionnent et rythment l’insomnie de plus d’un Banguissois. Les raisons de ces veillées sont d’abord les beaux prêches des pasteurs qui accommodent bien avec le vécu quotidien de leurs adeptes. Les sujets de prières choisis sont à bon escient : désensorcellement, délivrance, guérison, prospérité… Les préoccupations de la majeure partie des Banguissois. Alors on chante beaucoup, on danse beaucoup, et on « parle en langue » au détriment des « païens » qui ne connaissent plus de paisible sommeil.

Pour soutenir l’église, chaque fidèle doit s’acquitter de ses dîmes mensuelles si ce n’est pas hebdomadaire voir même bihebdomadaire. C’est le cas de la plupart de ces nouvelles églises à domicile. Ici, les patrons des cultes peuvent être pasteur, diacre, apôtre ou même prophète selon le degré de « foi » qui les anime. Plus on est un bon payeur de dîme, plus on est un bon fidèle et on bénéficie beaucoup plus des bénédictions de « l’apôtre ». L’engouement des fidèles qui se ruent toujours en masse vers ces « nouvelles églises » est surtout lié aux miracles que celles-ci prétendent opérées : redonné la vue aux aveugles, guérir le sida, soigner les infirmités… En cas de guérison infructueuse, les fidèles « patients » quittent l’actuel saint pour un nouveau. En attendant que les Banguissois ne voient clair dans toute cette histoire, les véreux pasteurs continuent d’immoler leur véritable foi sur l’autel des intérêts.


La joie de Bangui au bout des pieds des Bamaras

CAN 2012Dimanche le 10 Octobre 2010, le complexe sportif Barthélemy Boganda de Bangui est bondé de spectateurs, venus supporter les Fauves des Gbazoubangui face aux Fennecs d’Algérie. Ce match  compte pour la deuxième journée des éliminatoires pour la CAN 2012, qu’abriteront conjointement le Gabon et la Guinée équatoriale. Le coup d’envoi est lancé à 15h, poussant à fond l’adrénaline de la plupart des banguissois. La confiance de plus d’un supporter des « Bamaras » reste malgré tout entre les mains des coéquipiers d’Eloge ENZA-YAMISSI.

Décevant du début à la fin de la rencontre, les mondialistes algériens craqueront face aux « Bamaras », 172ème au classement FIFA, dans les derniers quarts d’heures par une frappe de 30 mètres de Dopékoulian évoluant à l’Espérance de tunis. Les Fauves mènent au score 1 – 0. A la 85ème minute des jeux, sous la pluie bienfaitrice qui commençait à s’abattre sur Bangui, Momi enfoncera la cloue qui permettra à la sélection centrafricaine de défaire une fois pour toute les complices de Nadir BelHadj.

Le coup de sifflet final envoie le bouillant public aux abords de la piste d’athlétisme qui borde la pelouse et c’est l’euphorie totale à Bangui.


500 amis sur le profil des autres le fait marré

FacebookL’ambiance est au Waka-Waka de Shakira, la bomba latina, remixé et doublé d’un feat avec IZrael du Tchad. Je n’ai pu prendre mes écouteurs ce matin, et tout le bureau vit le rythme. Je viens de libérer les premiers utilisateurs des caprices des bécanes et je suis un peu trankil (tranquille j’allais écrire. Encore une des conséquences des NTICs. Bon tout le monde s’en est habitué, poursuivons ce que nous avons à dire). Bof ! On vient de me réclamer encore, ça s’appelle du support IT. Bon remettons les idées au clair et résumons. En fait je ne veux que vous parler de ce que disais Ibangolo sur son « mur », non, non, pas celui de leur maison depuis Moursal à N’Djamena mais celui de son profil fcbk. Hum ! Vraiment ! Ce jeune Mark Zuckerberg est très fort. Ibangolo disais exactement ceci : « Pourquoi sommes-nous amis sur FACEBOOK si on ne s’est jamais vu et qu’on ne partage jamais rien en commun? Tu n’as jamais commenté mes publications et moi aussi j’ignore tes publications. Je rigole en voyant des personnes qui ont 500 amis ». Oui mais pourquoi sommes nous amis, si on ne se partage rien ? Pourquoi ? Moi j’étais à presque 500 amis avec mon premier compte fcbk, que j’ai surnommé « assaazbook bêta ». J’ai du le désactiver parce que trop d’emmerdes et je ne faisais que voir des horreurs dessus. Bref ça ma créé une prise de tête et je l’ai viré pour « Legeekdusud Assaaz », l’assaazbook release candidate 2 avec nom de code inconnu. J’espère qu’Anonyme Micfigther ne m’en voudra pas, j’emprunte son alias in french quoi. D’ailleurs moi je suis un keyboardfighter. Donc don’t worry nous sommes entre amis, oui nous sommes plus de … je ne sais plus combien sur facebook et nous ne nous partageons rien. Moi je vous partage cet article à partager entre mes 7 nouveaux (re)amis. Marrant n’est ce pas, 500 amis inconnu qui ne se partagent rien ???!!!! De quoi prendre quelques gélules n’est ce pas ?