@legeekdusud

Au fil des relations libres de Bangui

Les poncifs que les étrangers vivant en Centrafrique  collent au beau pays de Bokassa, sont celle d’un pays où le libertinage, la paresse, le vol et j’en passe sont de prime. Ces banalités qui ne contribuent en aucun cas à la reconstruction de la belle image d’antan de la Centrafrique s’avèrent malheureusement dans les faits quotidiens de la plupart des Centrafricains. De l’hypocrisie sentimentale, à la prostitution intelligente, les armes sont très fatalement utilisées contre les proies faciles.

L'affront

 

La seule chose qui retient les gens à Bangui ces sont les filles. Me confit un ami, haut dignitaire de la république. Si jamais quelque chose déménageait toutes les filles de Bangui à Zongo, tu verras qu’il y aura un bouchon d’hommes à l’aéroport et le pays se videra continu-t-il. La caricature est choquante mais elle illustre bien cette situation qu’on ne peut nier. Juste là, sous nos yeux, nos amies, nos sœurs, nos filles… se prostitues contre de minables sommes, de véritables prix de la honte. L’affront est là tous les jours dans nos maisons. Nos « cœurs morts » supportent les va-et-vient de ces nombreux soupirants de nos sœurs, intelligemment prostituées. Chaque jour, un nouvel amant. L’amour n’existe que de nom, au profit de la trahison perpétuelle. De  relation libre en relation libre, les filles s’adonnent par cupidité, et de fois contraintes par la conjoncture, à tout ogre pourvu de billets verts. « Relation libre » ce statut matrimonial très utilisé sur facebook l’est aussi à Bangui.

Oisifs, les jeune gens d’ici s’adonnent à de pratiques peu orthodoxes. S’ils ne sont pas « godobé* », ils suivent de hautes études nocturnes dans la cour des voisins peu vigilants. Les honnêtes Centrafricains sont malheureusement associés à cette salissante image d’étudiant (voleur, dans l’argot Centrafricain). D’autres jeunes plus ingénieux profites des relations de leurs sœurs (toutes les filles sont leurs sœurs) pour se frayés, à n’importe quel prix, un chemin vers la réussite. J’ai même appris que beaucoup se faisaient des relations en s’envoyant en l’air avec des personnes bien placées dans les ambassades françaises européennes de Bangui pour obtenir un visa Schengen.

L’Etat lui-même n’est pas du reste dans ce jeu de « relation libre », quand un neveu veut descendre l’oncle bienfaiteur de mèches avec de nouveaux courtisans. Quand l’oiseau du gouvernement ne peut sauter de branche en branche comme auparavant et surtout pour aller se faire soigner. Bien entendu, cette situation l’exécutif et la société civile en sont pour quelque chose. Que ceux qui ont des yeux lisent et comprennent la situation Centrafricaine.


Abidjan : Insecurity Days 2012, des hackers au service de la nation

Abidjan, la capitale Ivoirienne abrite depuis la matinée de ce mardi 15 mai 2012, les activités des « Journées Nationales des Technologies de l’Information et de la Communication ». Les JNTIC2012 se dérouleront du 15 au 18 Mai 2012 au sein du Palais de la Culture d’Abidjan. Les débats seront axés autour du hacking et de l’implication de la gente féminine dans les TICs.

Ouvrant les activités, Bruno Nabagné KONE, ministre Ivoirien des TICs affirme :  » Le thème vise à attirer l’attention de tous sur l’opportunité que représentent les TICs pour le développement économique et social de nos nations, et plus précisément aux filles ».  M. Hamed CISSE, Directeur General de l’UNETEL (Union Nationale des Entreprises de Télécommunication a quant à lui souligner dans son intervention que : « Le thème de cette année doit encourager les filles à se lancer dan s les TIC sans discrimination ». N’Cho Yao, a expliqué aux participants la mission que se donne la communauté de hackers ivoiriens. Selon lui, cette communauté recherche les défaillances sécuritaires sur les systèmes d’informations des entreprises de la place et les en informe. Il a illustré ce fait en parlant de quelques sites web que la communauté a aidé à sécurisé.

Cette première journée a déjà permis à quelques filles et femmes à créer leur premier blog. Visitez l’un des blogs en cliquant ici. La journée s’est bien déroulé malgré le manque de connexion internet dans les salles et le retard qu’a connu l’ouverture des stands. Vous pouvez vous inscrire par là, pour avoir un badge et participer aux journées.

 Suivre la synthèse de toutes les journées avec AKENDEWA

akendewa

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Banguissois, regarde où tu mets ta « canne à pêche »

Que le titre de ce poste ne te fasse pas fantasmer d’un Lac poissonneux tel le Lac-Tchad en voie de disparition. Je veux  seulement te parler de pudeur. Eh oui ! De pudeur quand tu cherches à te débarrasser de ce liquide jaunâtre qui trouve refuge dans ta vessie urinaire.

 

Pisse (peace) en paix

 

A Bangui, on construit presque chaque année un nouveau monument, mais quasiment pas de toilette publique. La municipalité de la Coquette ville comprend un service d’hygiène. Les agents « d’hygiène » ne manquent pas de passer pendant leur temps libre dans les gargotes, les « chouateries* » et les autres modestes restaurants de fortune de la place, en quête d’insalubrités à blâmer. Bien entendu, tout s’arrange une fois qu’un bon plat de « koko » -Sauce locale- truffés de microbes, est servi au « Kota Zo » – Terme de politesse, qui veut aussi dire VIP-. Après le copieux plat arrosé de la bière MOCAF, notre cher agent dégaine sa braguette et fusille d’urine le premier mur rencontré. Effectivement, il urine à pleurer de joie oubliant qu’il est en public et que le mur qu’il prend pour cachette ne cache en rien son acte. Monsieur l’Agent n’est pas le seul. Monsieur « Tout le monde » est aussi dans le coup. Les abords de l’Institut Pasteur, les bâtiments qui jouxtent la Représentation locale de l’UNICEF, l’arrière des murs du Campus Numérique Francophone de Bangui, la cour du jardin municipal… La quasi-totalité des murs de Bangui ne sont pas de reste. On pisse à satiété n’importe où, n’importe quand. Pourvu qu’on évide sa vessie.

J’ai été écœuré en voyant un homme beau comme un coq en train de surveiller sa canne à pêche à proximité du Lycée Caron. De plus, c’était un de mes amis. Il a foncé droit vers moi une fois son besogne fini pour serrer la main. Refus catégorique après une petite remarque de ma part. Ne devrais-je pas lui dédier cet article du fait qu’il m’a inspiré ?

* Lieu de vente de barbecue


Henri Pascal BOLANGA, d’Africa N°1 au palais de la Renaissance

HPBVeste « taille sur mesure » , chaussures classiques bien cirées, silhouette à la Hussein BOLT, tel est le physique auquel j’associe HPB (entendez Henri Pascal BOLANGA). Sans faute vous aurez reconnu l’ancien animateur vedette de la radio panafricaine Africa N°1, aujourd’hui conseiller en communication du Chef de l’Etat Centrafricain. Au delà des soins que « l’enfant terrible de Njo-Njo » (comme l’appelle certains chroniqueurs camerounais) apporte à son élégance, Il ne manque pas non plus de recettes pour présenter l’image de marque de la Centrafrique au monde. Portrait d’un communicateur rude et passionné.

H comme histoire: Entre Douala et Libreville, une enfance encadrée par ses « trois mères »

J’ai travaillé pendant plus de deux ans pour « son excellence HPB », dans une agence de communication qu’il a montée à Bangui. Une agence dédiée à la présidence de la République. Nous étions une dizaine d’employés. Je dirigeais le département TIC de l’agence. Pour nous pousser, mon équipe et moi, à donner le meilleur de nous même, HPB aimait nous lancer cette citation de George Bernard Shaw : « Faites en sorte d’obtenir ce que vous aimez, sinon vous serez forcé d’aimer ce que vous obtenez ». Il aimait rajouter à cela : « HPB, n’oublie jamais cette citation ». Je pense qu’il est ainsi, mettre toutes les chances de son côtés pour « obtenir ce qu’il aime ».Rien ne présageait le poste actuel de ce fils du Mboa à la présidence Centrafricaine.

Camerounais de naissance, Gabonais de cœur, HPB est né le 09 Avril 1966 à la polyclinique Soppo Priso de Douala dans une famille de classe moyenne. Fils aîné d’une fratrie de six enfants,  Tout de suite il sera très choyé par sa mère, sa grand-mère et une de ses tantes. HPB les appelle intimement « mes trois mères ». A 10ans, il rejoint sa mère à Libreville où elle était infirmière pour le compte de  l’Office National de Chemin de Fer Transgabonais (OCTRA). Il rentre à Douala en 1982 et s’inscrit au Lycée de New-Bell. Il est élu président de la coopérative scolaire, une association regroupant une trentaine de clubs scolaires. En 1988, s’ensuit sa première année universitaire où il étudie les Lettre Modernes Françaises. Il est désigné président du cercle de littérature de sa faculté. En 1989, il organise à ce titre une conférence publique de l’écrivain Mongo Béti, après son retour d’exil. Il se fera remarqué à l’occasion et attrapera le virus de la communication et de « l’événementiel ».

P comme Parcours : Africa N°1, Le club de la presse, la CEMAC…

En dépit de son parcours prometteur en faculté, HPB quitte l’Université en 1990 étant en année de licence. A la même année, il rejoint Douala où avec un de ses amis, ils présentent « Canal Culture » sur les ondes provinciales de la CRTV (Cameroon Radio Television). Ils signent parallèlement des articles pour l’hebdomadaire « La détente ». En 1992, Douala connaît des pires moments dus aux émeutes de la « ville morte ». HPB se rend à Libreville pour continuer ses études. L’administration l’oblige à s’inscrire en première année. Il décide d’y mettre un terme définitif.

Tout de suite il est embauché chez Sigma Communication, un cabinet spécialisé dans la communication stratégique. En 1994, Africa N°1 lance un concours pour le recrutement d’animateurs radio. HPB tergiverse à se présenté au concours, prétextant que seul les gabonais seront privilégiés. Sous l’insistance d’un des ses intimes amis, il finit par se présenter. Il sera finalement retenu parmi les six recrus sur plus de cent vingt candidats. « Transafricaine », « Trajectoire », « Croisière » sont les émissions qu’il présentera tour à tour sur Africa N°1. Avec « Croisière », il voyage dans plus de quarante capitales Africaine dont Bangui, où il fait la connaissance de Mamba Chakah, un entrepreneur culturel centrafricain. Le programme connaît un véritable succès dans toute l’Afrique noir francophone. HPB est récompensé en obtenant l’Oscar gabonais de la meilleure émission radio. Arrive 2004, HPB quitte le navire « Africa N°1 » et lance « TEKLA Communications », un cabinet de conseil en communication qu’il dirige d’un bras de fer. Trois ans durant, il fait carrière dans l’évènementiel, profitant d’innombrables conférences internationales dont Libreville servait de cadre. Il anime aussi pendant la même période un talk show quotidien diffusé sur TV+. En 2007, sur recommandation de Mamba Chaka qui dirige entre temps l’espace culturel « Linga Térè » à Bangui, la cellule de communication de la présidence Centrafricaine va se rapprocher du cabinet de HPB pour organiser « Le club de la presse » à Bangui. Pendant près de 3 heures, le Chef de l’Etat Centrafricain, François BOZIZE qui vient de légitimer son pouvoir, doit échanger avec un parterre de 15 journalistes Africains. Sous sa demande, HPB joue le rôle de modérateur. BOZIZE découvre en « live » les talents de l’homme, à la fin des débats il fait appeler HPB par son aide de camp. HPB entend le président lui dire : « La RCA a besoin d’hommes comme vous ». Une proposition de travailler pour la Centrafrique lui est faite, il donne son approbation sans hésiter, quoi que ne sachant pas le rôle qu’il est censé jouer.

B comme Bangui : Les nouveaux défis

De retour à Libreville, sa résidence depuis 1992, HPB attendra jusqu’à 2008 avant de voir sa mission en Centrafrique prendre forme. «Monsieur le conseiller en communication à la présidence de la République, je vous félicite», va-t-il entendre de son prédécesseur, Cyriaque GONDA,  par téléphone interposé. Commence pour HPB, de véritables défis. Il doit donner la meilleure image possible à la RCA, et « vendre » de la meilleure façon possible son patron. Tout cela avec des moyens très réduit. Sa présence est remarquée sur tous les fronts. S’il ne profite pas de ses vacances au pays, à Douala pour venir en renfort au consul de la Centrafrique au Cameroun, il est appelé à coordonner, comme en décembre 2009, le lancement de la compétition des artistes en prélude de la date anniversaire du président. Coordonner, informer, démentir, innover…ces sont les milles et une choses que cet homme de 45 ans s’assure de bien faire depuis plus de trois auprès du Président Général Bozizé. Il court entre deux chaînes de télévision et/ou radio à négocier des interviews. La présence à Bangui, de grands hommes des médias Africains et internationaux tels Alain Foka, Christophe Boibouviers, François Soudan, et j’en passe … c’est encore l’œuvre de BOLANGA. De fois lors de nos entretiens, souvent très amical, il me confit fièrement « Cinq interviews en un mois  pour le Chef de l’Etat, je pense que c’est un record pour la RCA ». Puis suffoquant il continue « Bozizé m’a fait confiance, et je ferais mon travail comme il se devra ». « IN Centrafrique » et « Centrafrique Nouvelles » sont des journaux qu’il a lancés et dont il dirige la publication afin de contrecarrer la presse détractrice du régime, pour reprendre ses expressions. La télévision nationale Centrafricaine (TVCA) n’est pas de reste. HPB y présente des talk show tels que : « L’invité de HPB », « Bangui Magazine », « Sidaction »…

 

banguimag
HPB recevant Papa WEMBA comme invité sur "Bangui Magazine"

Bosseur, HPB nous faisais travaillé jour et nuit quand il nous fallait boucler en toute urgence un numéro. Amicalement on appelait les nuits blanches passées ensemble à jobber, « Ngozê ». Je ne sais toujours pas ce que cela veut dire. Personnellement, j’ai découvert pour la première une véritable rédaction avec HPB. A l’agence, Il savait donner sa chance à chacun de nous. Tout le monde faisait tout, à tel point que les rédacteurs devenaient à la longue des infographes. HPB n’est pas un véritable geek. Il n’a pas de compte twitter, son compte facebook est quasiment désertée. Mais hélas il sait quand même que Carla Bruni a un compte twitter et s’accorde ses temps libres pour s’informer de ce qui en est des NTIC. Il a exigé au concepteur du site de la présidence et celui du président, un template de dernière génération. Bozizé n’aura pas eu tord de confier la gestion de son image à un frère Africain, mieux un frère d’un pays limitrophe de la Centrafrique. Le Cameroun. N’est-ce pas là une coopération Sud-Sud réussie ?


Le 11 Septembre en 11 hashtags

Aujourd’hui, nous sommes le 22 Septembre, une date qui ne dit rien peut être au monde. Mais pour moi, c’est le onzième jour après la célébration des dix ans des attentats du 11 septembre. Une célébration en pompe, où on a prôné l’image victorieuse des États-Unis, mais non un recueillement, un « remember » pour tous ces hommes, femmes et enfants morts lors de ces attentats. Hommage à vous, victimes des dommages collatéraux des politiques barbares ! A Bangui, il n’y a pas eu de cérémonie spéciale. J’ai dressé à l’occasion du onzième jour de la célébration du dixième anniversaire des attentats du 11 Septembre, une liste de onze hashtags (définitions inclus). Ces ne sont pas les hashtags les plus utilisés. Mais avant, veuillez observés une minute de silence, pour les morts du génocide rwandais, les « martyrs » Palestinien, les victimes de la famine de la corne d’Afrique, les victimes d’Hiroshima et Nagasaki, les victimes des attentats du 11 septembre…

1- #as-sahab 5 060 000 résultats dans le moteur de recherche de google. Selon wikipédia, As-Sahab est une maison de publication islamique (arabe : السحاب, Les Nuages) est une maison de production qui diffuse l’actualité des savants sunnites. As-Sahab Media est en réalité l’organe médiatique d’Al-Qaïda. Récemment, ils ont publié une vidéo commémorant les attentats du 11 Septembre.

2- #benladen. Oussama ben Laden, riche saoudien, tué par le 02 Mai dernier par un commando américain. La tête de Ben Laden était mis à pris par le département de la défense américain à l’issu des tristes événements du 11 Septembre 2001. Il était le chef spirituel d’Al-Qaïda, l’organisation responsable de ces attentats. En Juin 2009, le FBI l’a placé sur la liste des criminels les plus recherchés.

3- #wtc (World Trade Center). In memorium…Il paraitrait qu’ils sont entrain de construire une mosquée à proximité. No comment.

4- #jihad La première apparition du Jihad islamique est la revendication de l’attentat qui avait visé l’ambassade américaine à Beyrouth au Liban le 18 avril 1983. Wikipedia. Le Jihad est imposé à tout musulman selon des règles bien définies.

5- #terrorist (Terroriste). Selon moi, un terroriste c’est un « tueur en masse ». Le plus souvent, c’est un arabe barbu avec un pantalon court, qui a perdu ses parents dans une bavure occidentale ou plutôt américaine (USA).

6- #alqaida, de l’arabe la base, est un mouvement islamisme fondé en 1987 par Oussama Ben Laden.  En 2003, le groupe s’est exprimé sous le nom de Qaedat al-jihâd, « la base du jihad ». Les attentas du 11 Septembre 2011 sont attribués à Al Qaïda.

7- #attentat, c’est le quotidien (Euh… je ne parle pas d’un magazine, je parle des voitures piégées) irakien.

8- #1109 (Entendez 11 Septembre 2001). Une date que le monde entier retiendra, une date qui marquera l’histoire. Des milliers de vies perdues, pas plus que le génocide Rwandais, mais surtout l’effondrement d’un puissant pays face à un groupuscule « terroriste ».

9- #aviondeligne (Avion de ligne), c’est le même type d’avions détournés par Mohammed Atta et sa bande, puis les ont écrasés sur les deux tours jumelles.

10- #kamikaze concept japonais, utilisé par les terroristes. Il consiste à perdre une vie contre des milliers. Je me demande si l’islam le permet ?

11- #extremist (Extrémiste) : Au lendemain des attentats du 11 Septembre, mon oncle m’a expliqué sous ma demande, ce que voulait dire ce mot. Son explication était très simpliste : «c’est des musulmans qui s’attachent trop à leur religion, et que les américains n’aiment pas trop sentir ».


La Bande FM à Kabo: no man’s land

Fréquences FM no man's land

Voici un peu plus d’un mois que mon blog est resté sans mis à jour. A mondoblog, souvent, des sujets à traiter nous sont proposés. Un exercice auquel je m’y plais bien. Le dernier sujet, il était question pour chacun de nous de bloguer sur le paysage radiophonique qui nous entoure. Les obligations professionnelles et la « fièvre du blogging », bon nombres de mes amis blogueurs en ont aussi souffert ces derniers temps, je n’ai pu rendre le devoir à temps. Comme le dit l’adage : Mieux vaut tard que jamais. Je me suis décidé de relater l’environnement radiophonique de Kabo.

Au départ, j’avais voulu dresser le portrait d’Ali SILAS, celui que j’appelle le moralisateur du peuple. Ali SILAS anime l’émission  lissoro sur Radio Ndékéluka. Le portrait n’a pu être dressé, parce que confronté aux mêmes difficultés qu’Alimou SOW, le Guinéen de Labé. Inchallah ce sera pour une prochaine fois.

Kabo est une sous-préfecture situé au Nord-Ouest de la République Centrafricaine. Elle est l’une des cinq villes qui compose la préfecture de l’Ouham. Connu pour son contexte sécuritaire précaire, Kabo est une ville, on peut dire, cosmopolite où se retrouve de nombreux ressortissants tchadiens et bien entendu centrafricains. Ici, les sigles sont pour les ONGs quand ils ne sont pas pour les rebelles mais jamais pour une chaîne de radio. Effectivement il y a quelques ONGs internationaux qui travaillent activement pour le bien-être de la population de cette sous-préfecture.

Kabo est la ville par laquelle sont passés les ex rebelles qui ont portés au pouvoir l’actuel chef d’Etat. Malgré elle, la ville tente de renaître de ses nombreuses années de crises politico-militaires. Plus de deux groupes rebelles, en ce moment, en phase de désarment suite aux accords du DPI (Dialogue Politique Inclusif), opéraient dans la zone.

L’autre regard à porté sur cette ville, celui d’un homme de média, est le manque de station radiophonique. Pourtant ce ne sont pas de ragots  qui y manquent. Pas moyen de communiqué avec l’extérieur pour  le commun des habitants de kaboul (comme l’appelle affectueusement les nombreux travailleurs des ONGs qui s’y trouve). Les geeks pourraient bien y fait leur cure d’internet-dépendances. Les transistors à fréquence FM ne servent à rien, pas de station, ni relais FM. Du coup, la bande FM (plages de 88 à 108) restent vierges. Les ondes lointaines  sont  captées en Ondes Courtes (SW). Les radios les plus écoutées sont RFI (Radio France Internationale), Radio ICDI (Institut Charles Darwin Internationales), Radio Centrafrique (la reine de la débrouille), Radio Ndékéluka et l’ONRTV (l’Office Nationale de Radio et Télévision).

Les populations locales écoutent beaucoup plus Radio Centrafrique, la radio nationale. Les populations venues du Tchad écoutent l’ONRTV la station radio nationale du Tchad. Les fonctionnaires des ONGs et quelques rares des habitants de Kabo écoutent quant à eux RFI.

Bien qu’ayant un relais GSM de puis le 29 Août dernier, Kabo continu d’être un no man’s land radiophonique en bande FM (Modulation de Fréquence) à moins que vous utilisez une radio Worldspace. Une sorte de « Kabo, objectif radio » comme à Bayanga serait la bienvenue afin de peupler la bande FM.


DSK biaise la garde, Christine l’a garde

DSK

 

Il y a de cela quelques semaines, Dominique STRAUSS-KHAN (DSK) tombait du sommet du Fond Monétaire International (FMI), éclaboussé dans un scandale sexuel avec une femme de ménage, originaire de Guinée. La France a perdu avec la démission de l’ex patron du FMI un poste stratégique du point de vue de l’économie mondiale. L’Union Africaine (UA) a voulu sauter sur l’occasion orchestrée par une de ses ressortissantes (Nafissatou DIALLO la femme de ménage en question). Christine LAGARDE, la ministre française de l’économie a su garder ce grand poste pour la France de Sarkozy, grâce –comme toujours- au soutien de bon nombre de pays Africains.

L’affaire dite « DSK » est encore fraîche dans les mémoires, puisqu’elle est en cours. Elle a fait perdre le Nord au socialiste qui se voyait presqu’à la tête de la République « très politique » Française. N’eue été Christine LAGARDE, l’Europe pouvait dire bye-bye à la Direction Générale du FMI. L’Union Africaine (UA) en lançant une annonce pour obtenir le soutien de son candidat voulait mettre un terme au règne de l’Europe. L’Union Africaine affirmait même dans un communiqué : « Il est temps à présent pour un non-Européen, particulièrement un Africain, d’être à la tête du FMI ». Le continent africain exprimait ainsi son désir de mettre fin à l’accord tacite qui voulait d’un européen à la tête de cette institution monétaire mondiale. Les dirigeants Africains n’ont pas pu tous parler « africain » et le Sud-africain Trevor Manuel, unique candidat potentiel, pressenti un moment comme étant le candidat des pays émergents, n’a pu être présenté. En revanche, comme pour contribuer à la libération de la France sous occupation, de nombreux pays africains ont donné leur soutien total à Christine LAGARDE la candidate française. LAGARDE disait sur son compte twitter : « Nouveaux venus: j’ai reçu ce matin deux magnifiques lettres du Tchad et du royaume de Bahreïn ». Le Tchad qui comme le  18 Juin 1940 était le premier pays Africain à répondre favorablement à l’appel du Général DEGAULLE depuis Londres, s’est empressé de donner une fois de plus son soutien à la France qui voulait de l’aide africaine. Pour ce cas, il n’était pas question de la guerre, mais de diplomatie. Que peut un petit Etat comme le Tchad, qui d’ailleurs a une diplomatie réputée médiocre, déjà même dans la sous région ? Que cherche le gouvernement Tchadien en soutenant LAGARDE et non, le Mexicain Agustín CARSTENS, son unique challenger ? Certainement des histoires de « sous-sols » trémoussent avec ces soutiens, des contreparties où nos pays du Sud seront toujours lésés.

Christine LAGARDE

La réélection de LAGARDE a suscité une source d’espoir pour le ministre centrafricain des Finances, Sylvain NDOUTINGAÏ qui voit en elle (…) la personne la mieux indiquée qui maîtrise les questions africaines et particulièrement la sous région CEMAC (ndlr). Certainement c’est un sentiment partagé par tous les dirigeants des pays de la sous région CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

La désignation de Christine LAGARDE à la tête du FMI est, à mes yeux, la défaite des pays émergents face au G8 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada et Russie), et plus particulièrement l’UE (Union Européenne). Les pays émergents n’on pas su déboulonner l’accord tacite  qui veut d’un Européen à la tête du FMI. Au détriment du Sud-africain Trevor Manuel, et du Mexicain Augustin Carsten, Christine Lagarde empochera du FMI, un salaire annuel estimé à plus de 551.700 dollars. Elle fera également bénéficier à son pays, la pérennité du pouvoir de décision au sein de l’organisation. Entre temps, DSK est entrain d’être blanchit des accusations porté contre lui. Espérons qu’il ne continuera pas de confondre les sigles du FMI à « Femme de Ménage Incluse ». Affaire à suivre.


Penzy, un talent sous l’ombre de Bangui

Penzy

A l’allure de Tiken Jah Fakoly quand il a ses dreads, bédéiste, rédacteurs, homme de théâtre, maître de cérémonie, communicateur… Penzy est un phénomène que je côtoyais sans en savoir grand chose à l’Alliance Française de Bangui (AFB). En Décembre 2009, le monde professionnel nous unissait dans une agence de communication où il officiait comme rédacteur, chroniqueur, présentateur, chef de projet artistique… homme à tout faire, et moi en tant que Consultant TIC.

Mon admiration pour le jeune  Penzy (il n’a que 22 ans), est allé de sa sympathie puis de son amour pour les choses « bien faîtes ». Cherchant à savoir le pourquoi du sobriquet Penzy, il me répondit tout souriant : « C’est le diminutif de Prince Eric NGAIBINO ZONGAWANE (nom de ma mère) et Yamsa sobriquet donné par ma grand mère pour signifier que je suis un bandit comme le personnage de la célèbre série radiodiffusé « kodoro ti guira » de la radio nationale. Une sorte d’Amobé à la Centrafricaine quoi! Prince est un mordu des NTICs, il passe 40% de ses journées sur facebook. Ses après midi sont partagé entre le football, l’écriture et l’Association CELCIA dont il est le représentant culturel. Penzy a publié en 2009, avec l’appui de CELCIA une bande dessinée intitulé « L’or noir d’Akwa ». Une histoire qui met en scène la convoitise du café centrafricain, dit de meilleure qualité.

Penzy au studio

Bédéiste de son état, il lance avec un groupe d’amis « Koukourou BD » en Décembre 2010. Au courant de la même année, le jeune Penzy apparaît hebdomadairement sur la Télévision Centrafricaine (TVCA) dans l’émission « Bangui Magazine » où il est chroniqueur. Il signe depuis plus de d’un an  des articles pour le compte du mensuel In Centrafrique. Il prend du goût à  cette activité. L’envie de faire carrière dans la presse lui effleure l’esprit et il passe avec brio le test d’entrée en première année au Département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC) de l’Université de Bangui. On le connaît aussi dans le milieu musical, car il organise souvent des petits concerts visant à promouvoir les artistes locaux qui n’ont pas assez de visibilité sur la scène nationale. Il me dit tenir bon dans ce sens malgré le manque de moyen et de sponsor. Je n’ai de création effective, me confit il, qu’en compagnie de quelques artistes locaux comme Oumarou MAGBA pour qui j’ai peint des modèles africains sur les tenues de mode, et internationaux au « Kolatier 2010 » à Douala au Cameroun avec le rappeur Tchadien Kiss Klin Jah (KKJ) dont j’ai fait la promotion lors de ce festival international.

Penzy, l’étoile du drapeau comme il aime se surnommer, rêve de jouer un jour aux côtés des fauves de Gbazoubangui, l’équipe nationale de football de la Centrafrique, publier une nouvelle, fonder une grande agence de presse en Centrafrique, … N’est ce pas qu’il est permis à tous de rêver ? Bon vent à toi Hergé de Centrafrique !


Stages à Bangui, le chemin de Golgotha

source: www.tesson.info

Si Golgotha signifie pour les chrétiens la souffrance de Jésus, trouver un stage pour les étudiants fréquentant les établissements professionnels de Bangui est pire qu’un chemin de la croix.  Je garde encore des amers souvenirs de la première fois que je recherchais un stage pour valider mon DUT, mention Génie Informatique. J’aurais dû avoir un parcours pareil à celui du Panda. Dieu ! J’ai eu quand même un peu plus de chance.

« Utilisez vos relations, vous devez soutenir vos Rapports de Stage d’ici cinq mois ». C’est en  disant cette phrase que le Chef de Département Génie Informatique de l’IST (Institut Supérieur de Technologie), M. Bernard BRES, tendait les demandes de stage à chacun de ses étudiants de 2ème année DUT, en Juin 2007. Je faisais parti de ces étudiants et je ne mesurais pas encore l’ampleur de la situation. Or, c’était pour moi le début d’un calvaire qui me conduira au cœur des réseaux (presque même des lobbyings) que forment les gourous chargés des Ressources Humaines des entreprises de la place. Au bout de dix demandes de stages placées en un mois, je me suis retrouvé avec un entretien sans suite et une réponse défavorable. Les autres courriers sont restés lettres mortes, surement perdus entre les guérites des entreprise cibles et leurs secrétariats. Ici, on ne vous fait même pas un sourire quand vous venez déposer une demande de stage. Pendant cette période, les taxis de Bangui ont fait bonne affaire envers moi et je me suis retrouvé sans un sou (presque) à courir chaque jour après un stage qu’il me fallait pour valider mon année. Au fur et à mesure j’apprenais à formuler des chutes de plus en plus contraignantes sur mes « demandes de stage ». …Dans l’attente d’une suite favorable… Dans l’espoir… Veuillez agréer mes considérations les plus hautes… Je vous serais disponible pour d’amples informations… Mais hélas, la quasi-totalité des entreprises de Bangui susceptibles de m’accueillir  ont reçu mes demandes mais pas de stage à l’horizon. Je ne voulais pas non plus me retrouver avec un sujet à traiter à la maison, car c’est l’alternatif au cas où je ne trouvais pas de stage.

A Bangui où je n’avais mis que deux ans, je n’avais pratiquement pas d’autres connaissances hormis le milieu universitaire. Le temps imparti pour débuter les stages était passés d’un mois et toujours rien pour moi.  Un matin je m’étais résolu de me trouver un stage quelque soit le prix, mais en toute loyauté. Tôt le matin, j’avais empoché mon passeport, mis dans une chemise mes paperasses (demande de stage, relevés de notes, CV…) et foncer droit vers l’ambassade du Tchad en Centrafrique. Une phrase retentissait dans ma tête : « …Utilisez vos relations… ». Moi je n’en avais pas et il me fallait en créer et ce sur le champ. Je m’étais présenté à la guérite de l’ambassade, le portail m’était tout de suite ouvert. Ma politesse en était pour quelque chose. Tout timidement, je m’étais dirigé à l’accueil ou plutôt le secrétariat qui en faisait office. J’avais demandé à entrer en contact avec le Chargé d’Affaire qu’on m’avait dit être occupé, puis malicieusement j’avais pu entrer en possession du numéro de son téléphone mobile. A quoi bon ? M’était-je dis. J’étais reparti voir la secrétaire pour lui demander de m’introduire chez l’Attaché Culturel que j’avais vu faire direction vers son bureau.

-Entre mon fils, m’avait dit l’attaché culturel.

-Prends la chaise là-bas.

Le bureau était spacieux, plein de symboles tchadiens étaient accrochés aux murs. La photo du président DEBY était mise en évidence. De mon voyage « mural », l’Attaché Culturel m’avait stoppé en me lançant en arabe :

-Alors que puis je faire pour toi

-Cher papa, je ne suis pas venu vers toi pour rien. Je m’excuse de te déranger en plein travail, mais sache que ce n’est pas pour rien.

Pour dissiper tout préjugé que portent les autorités de l’ambassade envers les étudiants tchadiens, comme quoi ils ne passent par là que pour quémander de l’argent, je continuais.

-… ce n’est pas de l’argent que je suis venu demander, mais c’est un stage que je cherche. Cela fait près de quatre mois que je cherche sans succès et Papa, tu es mon dernier rempart.

-Un stage ? Mais tu sais bien qu’ici nous ne pouvons t’accueillir pour un stage. D’ailleurs vous les étudiants tchadiens vous ne voulez pas fournir d’effort. Toujours à demander de l’aide. Je suis sûr que tu as déposé une seule demande et tu es rentré dormir chez toi. N’est-ce pas ? M’interrogea-t-il autoritairement.

-Non ce n’es pas le cas Papa. Je suis à ma 27ème demande et sincèrement je suis moralement abattu car certains de mes collègues tendent à la fin de leurs stages. Je suis le seul à ne pas en trouver, car ici à part vous ici à l’ambassade, je n’ai personne.

-Bon dis moi ce que je peux faire, dans quelle entreprise veux-tu faire ton stage ? D’ailleurs que fais tu à l’Université ?

-Je suis en 2ème année de Génie Informatique, mais je préfère des structures Telecom, du genre « Opérateur de téléphonie mobile ».

-Il y en a plein à Bangui. Es tu déjà aller vers quelques uns ?

-Oui, Nationlink, Telecel et Orange. Ils ne m’ont même pas répondus.

-Bon… je te rédigerais un « soit transmis » c’est tout ce que je pourrais faire pour toi. Tu m’indiqueras l’entreprise que tu cible et le reste ce sera à toi de jouer. Ça te va ?

-Oui excellence, répondis-je.

Faute d’encre pour imprimer la note dans l’immédiat, je m’étais vu dans l’obligation de repasser le lendemain dans l’après-midi prendre la lettre qui était directement adresser au Directeur Général de l’entreprise que je convoitais. Sur la feuille, le cher cachet à l’effigie de Kélou Bit al Diguel (Kélou la fille de Diguel. Fille de la période coloniale au Tchad, à l’éffigie de laquelle sont basées les sceau du pays) de mon pays régnait en maître. Une fierté tchadienne. J’étais aussitôt partis déposer le courrier, le cœur serré mais avec plus d’assurance que les autres fois.

C’était un Mercredi après-midi que j’avais déposé le courrier. Le lendemain, jeudi matin, mon téléphone sonnait, l’appel était masqué. J’avais répondu et de l’autre bout des ondes, une voix féminine m’avait salué et demandé respectueusement si j’étais bien M. ASSANI. Tout en sursautant de joie, j’ai répondu par l’affirmatif et la voix me disait que le DT (Directeur Technique) de sa compagnie demandant à me voir le lendemain pour un entretien. Mon Dieu ! Ça a marché. Merci attaché culturel, merci « idée de génie ».

J’avais pu passer mon entretien quatre jours après le rendez-vous, faute de disponibilité du DT. Et mon admission au stage était rendue possible trois mois plu tard. J’avais pu  ainsi échapper à un stage au Laboratoire de l’IST et à un simple projet tutoré. Ma soutenance c’était déroulé un mois après le stage. En conclusion j’avais passé quinze mois pour décrocher mon DUT.


ASSALECK, le blogueur Touareg

En arabe, on aurait du simplement l’appeler Salih. Mais dans son Tamasheq maternel, langue des Touaregs Targhat Mallat, il a été baptisé Assaleck Ag TITA (Assaleck fils de TITA, disons le).

J’ai fait la connaissance d’Assaleck, ce jeune mondoblogeur de 29 ans large d’esprit comme la mer à Dakar, pendant la formation offerte par mondoblog. Mondoblog est un concours de blogging lancé par l’émission « Atelier des médias » de RFI, pour lequel nous sommes Assaleck et moi lauréats. Nous avons sympathisé dans les minutes qui suivaient notre entrée en contact, beaucoup plus sous son impulsion et son extraversion.

Assaleck est étudiant en 4ème année de journalisme (radio) à l’IGLAM (Institut de Gestion et des Langues Appliquées aux Métiers) de Bamako. Il puise ses origines ethniques de Toumbouctou, mais son enfance il l’a passe à Kidal la 8ème région du Mali qui se trouve à 1000Km de Bamako la capitale. A dix ans, Bala Diakité un de ses amis, aujourd’hui installé en France, le surnomme « J’écoute » à cause de sa curiosité et de sa remarquable intelligence. C’est surement ces sens qui le conduire vers l’écriture et l’amour des Sciences Humaines, car Assaleck a un Baccalauréat mention Sciences Humaines.

Assaleck lance en 2010 un blog nommé « Le peuple Touaregs unit » pour dénoncer la marginalisation du peuple Touareg du à son analphabétisme, sans se douter que cela le mènera à une grande et merveilleuse aventure, celle de mondoblog. « Je me suis inscris tout de suite quand j’ai appris pour mondoblog » me dit il. « J’ai perdu ma mère mi février 2011 et une semaine plus tard Cedric, un des initiateurs du concours me contacte pour m’informer que je suis lauréat» me confit il. Assaleck pense que ce serait pour lui le début d’un parcours tant rêver. Le journalisme professionnel en freelance. A son bagage, on compte des expériences d’enseignant à d’école primaire, animateur dans les ONGs et modérateur de forums de discussion à l’ANS (Afrique Net Service), une société offshore à Bamako au Mali.

Le rêve immédiat d’Assaleck, celui qui tient Issàlan Ahàrodj, est de partir au bout du monde à la rencontre d’autres peuples.